Découverte un peu par hasard, via la page Facebook des Trailers Normands, la proposition d’un défi dans ma bonne ville de Rouen… Monter 50 fois la Côte Sainte-Catherine pour atteindre le superbe panorama.
Je connaissais le coin quand j’habitais Rouen, forcément, mais jamais je n’aurais eu idée de monter plus qu’une fois ce truc, qui fait tout de même 100m de dénivelé positif (!) Il faut dire aussi qu’à l’époque, je préférais plus passer du temps à faire la bringue, qu’à me lancer ce genre de défi.
La joyeuse bande de copains qui propose ça, emmenée par Quentin Thieblemont, semble des plus sérieuses lorsqu’elle propose à 40 personnes de relever le défi. Je veux donc en être, et alors que je trouve ça complètement barge sur le papier ; 50 allers-retours ne représentent rien de moins que 5000m de dénivelé, sur une grosse cinquantaine de km. Barge, oui !
Après tirage au sort, je fais partie des heureux élus. J’enchaîne donc depuis plusieurs semaines quelques séances spécifiques de montées de terrils pour tenter de me préparer au mieux, mais peut-on réellement se préparer pour un truc pareil ?!
1h30, dimanche 27 Mai 2018, nous voici donc une poignée de valeureux (23 apparemment) en haut de la Côte Sainte-Catherine, accueillis par les noctambules éméchés qui pensaient passer une nuit tranquille ici. Le repérage du parcours s’effectue tous ensemble, à pied, c’est la première descente.
Arrivés en bas, bonne chance à tous… C’est parti ! Et ça court déjà alors que je n’imagine pas une seule seconde esquisser la moindre foulée…
Aux premières lueurs du jour, vers 5h-5h30, il est temps d’enlever la frontale, tant mieux, ça commençait à me peser.
Et ça continue… Alors qu’1 ou 2 gars a déjà jeté l’éponge.
Il y en a certains par contre qui sont loin de jeter l’éponge, et qui me prennent 1, 2, x tours.. Xavier Marchand en tête, une machine de guerre, sacrément impressionnant.
Les montées s’enchaînent, les descentes aussi, je respecte les 5 allers-retours par heure, que je m’étais fixés. Et pourtant, bizarrement, je n’ai jamais ressenti de lassitude tout au long de cette journée.
Les encouragements entre chaque participant sont continuels, superbe ambiance de camaraderie entre galériens dominicaux…
En haut de la 25ème montée, un petit plus psychologique de se dire qu’il en reste moins à faire que ce qui n’a déjà été fait. Ensuite, à partir de la 28ème montée, pour faire passer le temps, je me mets en tête de réviser mes départements Français (on se motive comme on peut). A chaque nouvelle grimpette, un nouveau département. Eure-et-Loir, Finistère… Vivement la Manche !
Mon papa revient vers 9h30 et m’installe un transat, alleluia, bonheur de pouvoir se prélasser 5 minutes. A partir de la 35ème montée, je décide de m’arrêter et me ravitailler de manière plus approfondie toutes les 2 montées. Formule qui me convient bien je crois, je profite pleinement du transat. Et mon papa m’arrose généreusement d’eau à chaque fois que je reviens, il fait une chaleur accablante.
N’empêche, les 10 dernières montées sont vraiment éprouvantes, les descentes se passent bien mais le retour est très difficile…
5 gars ont déjà bouclé l’épreuve, le premier Xavier Marchand en 8h30. Quant à moi, après avoir déclenché ma montre 11h10 plus tôt, j’en termine. Défi relevé alors que je n’imaginais pas aller jusqu’au bout craignant des douleurs au dos. Nous sommes 8 à terminer les 50.
Chouette défi où on se retrouve tous ensuite lors d’un pique-nique super convivial alors que les derniers hamsters tournent toujours. Et avec des petits cadeaux à la clé, alors que nous n’avions pas dépensé un sesterce pour participer à cette magnifique journée.
Merci à toute l’équipe de Traverse pour l’organisation.
Bravo à toi d’avoir été au bout de ce défi complètement barge (comme tu le dis si bien….), surtout par cette chaleur insupportable. Comme je te l’ai déjà dit : « t’es trop fort…!!!! »
Bonsoir comment accéder au panorama en montant les marches une personne m’a dit que je devais prendre la rue Martainville et qu’ensuite c’était indiqué ‘Côte Ste Catherine
Merci et bonne soiree