Lorsque mon papa me parle de cette première édition du Trail des Arcs, je suis immédiatement motivé pour accrocher de nouveau un dossard sur ces sentiers tant de fois parcourus, depuis plus de 20 ans que nous venons ici. Et aussi, bientôt 2 ans que je ne me suis plus aligné sur une course, dingue.
Le potentiel de la station est en effet énorme, pour imaginer y créer une belle course. Il existait d’ailleurs par le passé (jusqu’en 2009), le trophée Sylvain Cacciatore .
Mais, je déchante vite à la vue du parcours démarrant des Arcs 1600, passant par les Arcs 2000, le Col du grand Renard et la descente finale vers les Arcs 1800, lieu d’arrivée de la course.
Avec tout ce qu’il est possible de faire ici, tous ces sentiers géniaux qui redescendent dans la vallée, il a fallu qu’ils nous tracent un truc désastreux (c’est tout du moins mon impression sur le moment) dans la montagne, sur de gros sentiers forestiers ou larges chemins de montagnes inintéressants..
Le jour de la course, 13 Août 2020, Vanessa est au départ avec moi, nous nous élançons pour 15km et 1000+
J’ai déjà été plus en forme, je me satisferais donc de ne pas dépasser les 2 heures.
Le départ est ultra rapide, nous sommes 123 au départ, je me situe dans le premier quart des coureurs.
Une longue et leeente montée s’amorce pour nous amener à Arcs 1950, ce genre d’interminable montée où tu cours car la pente est douce, mais qui t’épuise inexorablement. Pas du tout ce que j’affectionne, je préfère nettement la grosse montée raide où les cuissots s’enflamment.
Je ne découvre rien sur cette course, connaissant parfaitement cet environnement, je ne me concentre donc que sur ma foulé. Foulée qui marque le pas après le passage au niveau de Pré-St-Esprit, car à partir d’ici, ça monte sec jusqu’à Arcs 2000.
En petite foulée ensuite jusqu’au lieu de ravitaillement, également lieu de la seule barrière horaire de la course qu’il fallait atteindre avant 1h45 de course. C’est le 8ème km et j’y arrive en moins de 56′.
Contournement du lac artificiel des Arcs 2000 puis montée par un sentier auquel je n’avais pas songé – moi qui m’attendait à une grosse piste rocailleuse – pour atteindre finalement le point le plus haut de la course à 2425m, le Col du Grand Renard. Mon papa, monté plus tôt le matin, m’y attendait et m’encourageait sur les derniers mètres de cette interminable montée depuis le départ. A ma montre, 10km – 800m de dénivelé positif et 1h17 écoulés.
Il ne reste donc plus que 5km de descente ; pour connaître les lieux, je sais que le début de la descente est particulièrement corsé, je prends peut-être plus de temps que d’habitude et me méfie du terrain.
La descente ensuite est aisée et j’aboutis en moins de temps qu’espéré dans la station où je retrouve tout le monde en terminant à la 27ème place (comme mon dossard !) et 9ème de ma catégorie. 1h39 à mon chrono, le premier en 1h14 !
En conclusion, le parcours n’est pas si mal, mais pourrait être tellement mieux… Les possibilités sont quasi infinies et cette première édition en appellera sans doute d’autres où des alternatives pourront sans doute être trouvées.
Cette course n’aura pas échappé à la règle des quelques courses qui se sont courues pendant cette mauvaise période ; masque obligatoire sur les aires de départ et d’arrivée. Remettre le masque après un effort si important à l’arrivée est un véritable supplice, inutile de le dire !