Raid Sunny Hills

Samedi 22 septembre 2012, premier raid en mixte avec Vanessa.
Premier raid tout court pour elle, deuxième pour moi.

Notre expérience sur le sujet est donc fortement limitée !

A J-1 tout le barda est déjà dans la voiture.
Le jour J, il est 6h30, j’ai déjà préparé les sandwiches pour faire gagner 5min de sommeil à Vanessa, on avale le petit-déj’, et on prend la route en direction d’Hornu.
On retrouve là-bas l’incontournable Vincent toujours aussi accueillant, comme tous les bénévoles croisés pendant la journée d’ailleurs, à qui nous confions un de nos VTT avant de filer vers le lieu de départ, Frameries.

Nous récupérons notre package rapidement et nous attablons. Bon… La pression monte, il n’y a pas moins de 4 cartes recto-verso et 1 feuille de route de 3 pages. Je suis clairement perdu, et ça me stresse direct. Pas habitué du tout à ce genre d’épreuve donc forcément, ne pas maîtriser son sujet est pour moi très irritant.

Une fois que nous comprenons que la première carte que nous cherchions en vain allait être donnée juste après le briefing (LOL !), on est plus tranquilles. Je demande des conseils aux 2 gars à la même table que nous – il y a là un certain Mickaël B. (lien vers son compte-rendu), très sympa – qui n’hésitent pas à nous aider, merci à vous 2 !

JF Ghem, l’organisateur, commence son briefing, je suis tout ouïe, et ne veut surtout pas manquer une seule miette de peur de manquer un truc incontournable. Evidemment, on est loin du trail, où il faut se contenter de suivre les rubalises et faire attention avant de traverser une route.. Là, c’est un peu plus compliqué.

La carte de la première épreuve, une CO, est donnée ; je laisse Vanessa se dépêtrer avec son rapporteur pour nous repérer les emplacements des balises. JF passe dans les rangs ^^ regarde ce que nous avons pointé et nous dit que c’est OK. Me voilà rassuré ! Nous pouvons partir dès que ma montre veut bien capter les satellites 🙂

1ère partie : CO dans Frameries

La première balise nous donne du fil à retordre, nous nous y prenons mal et cherchons dans un champs ce qui doit se trouver sous un sapin.. (!)
Les balises s’enchaînent et c’est pour moi l’occasion de jouer les gros durs en laissant Vanessa avancer à son allure pendant que je vais poinçonner seul, à 2 reprises, une balise éloignée. Elle peut de ce fait chercher la prochaine balise, tout ceci nous fait clairement gagner du temps.
L’avant-dernière balise est difficile à localiser car nous n’avons pas suivi la bonne rue visiblement mais là encore, grâce à un local… Mouais en fait non, pas grâce à ce local qui nous a plus embrouillés qu’autre chose.. Enfin, on la trouve quand même puis je file chercher la dernière, tandis que Vanessa retourne au point de départ pour préparer le VTT pour la prochaine épreuve.
Je consulte ma montre, elle indique déjà 12kms en 1h06. Bien !

2ème partie : Run&Bike + CO

Nous entamons le run&bike… qui est de courte durée étant donné que nous devons déjà déposer le vélo au Pass pour partir sur une nouvelle CO. Je me souviens qu’à cet endroit, l’an passé, sur la Raid du Bassin Minier, les coéquipiers avaient galéré.. Bon, on va tenter quand même.
Nous avons une nouvelle carte en main et partons rapidement sur l’itinéraire qui nous semble le plus cohérent.
La première est vite trouvée. Au niveau de la deuxième 2 gars sont là perdus, à chercher la balise que nous trouvons de suite ^^ Ca les a bien aidé les pauvres ! Idem avec la suivante, ils nous ont emboîté le pas.
La balise 12 se trouve en haut du terril, on attaque la grimpette droit dans la pente; je poinçonne et, alors que je pensais zapper 3 balises qui me semblaient éloignées, je redescends aussi sec le long d’une corde pour aller chercher  la 11 le temps que Vanessa termine de monter. Cette montée-descente supplémentaire m’a bien crâmé… J’étais cuit une fois revenu en haut du terril !
Les suivantes sont assez faciles à trouver. Et nous zappons tout de même les 19 et 20.

Retour sur le vélo pour la suite du Run&Bike.

On commence par emprunter le ravel, les relais se passent plutôt bien.
Et là, la bourde magistrale… Il faut s’écarter du ravel pour aller chercher la balise 1. Pas de soucis, sauf que.. Pourquoi ne pas envoyer simplement le VTT pendant que l’autre court seul vers la suite ?? Ben nan, nous, on y va en Run & Bike. Totalement stupide, on s’en aperçoit trop tard. L’équipe Valmo mixte avec qui on était aux coudes à coudes nous met un boulevard ! On s’arrache Vanessa et moi, pour les rattraper, et les dépasser !
Plus loin, on évite de refaire la même erreur, Vanessa part seule pointer une balise en haut d’un terril et moi je cours, je cours.. Jusqu’à la prochaine bifurcation où je l’attends.
Cette fois, c’est moi qui me tape le terril. Couic, c’est poinçonné !
Dernière étape de la carte, sur le site du Grand-Hornu…

3ème partie : Bag Jump + Piscine + Culture G.

On arrive à la piscine. J’avais hâte de me mettre à l’eau pour cette épreuve.. Si j’avais su..
Mais avant, il faut passer par le « Bag Jump ». A 2 dans un « Big Bag », on doit se coordonner et sauter de mètre en mètre sur un petit parcours de 40-50m en un minimum de temps.
Je trouve qu’on s’en sort pas si mal vu la prestation de nos prédécesseurs mais nous mettons tout de même 1min50 alors que les meilleurs l’ont fait en 35s !!! Faut le faire !

La piscine, maintenant.. La loose totale.
J’avais 10min pour plonger en apnée à 5m récupérer une carte sur laquelle je devais retenir des noms de couleurs et ensuite les gueuler, à travers le carreau de la piscine, à Vanessa, qui devait elle, les reporter sur une feuille.
Voilà, sauf qu’au final, je n’ai jamais réussi à aller au fond de la piscine. Un peu pris de panique et ne parvenant pas à retenir ma respiration, j’essaie à plusieurs reprises, en vain. Incompréhensible. J’abandonne après 3 ou 4 essais infructueux. Vraiment déçu sans compter la perte de temps pour ramener 0 points au final !

Nous prenons le temps (bon ok.. 5 minutes lol) de nous poser sur un banc pour manger un sandwich amoureusement préparé le matin-même par votre serviteur. Je ne sais pas si Vanessa voulait manger le second.. Mais elle n’en a pas eu l’occasion  : « Allez, tu fais ton paquetage, on repart ! » La pauvre.. Sans compter qu’elle a gardé son sandwich sur l’estomac ce qui l’a considérablement ralenti. Avec le temps et vu les objectifs futurs que tu te fixes en trail, ça passera mieux de manger un truc à l’arrache et de relancer derrière 😉 On s’habitue !

Bon, c’est pas tout ça, épreuve de culture générale. On doit se rattraper !
En fait, ce n’est pas de la culture générale à proprement parlé, puisqu’il faut retrouver sur le site du Grand-Hornu – très bel endroit, inscrit au patrimoine Mondial de l’Unesco depuis cette année – les réponses au questionnaire que nous recevons arrivés là.
On ne perd pas trop de temps sur cette épreuve puisque nous tombons sur une charmante dame qui nous donne 75% des réponses !
Merci m’dame !
Il faut quand même aller compter le nombre de « LEGRAND » qui apparaissent dans le tombeau. Pas simple, on en compte 18 mais on se demande si « LE GRAND » doit être comptabilisé. On décide que non. Donc, ce sera 18. Bon ?

Récupération du second VTT déposé le matin ici-même.

4ème partie : VTT + Bacs + Frondes + seaux

On s’élance sur nos fidèles destriers. Ca fait du bien de ne plus courir, clairement !
Balise 1 : checked.
Balise 2, je suis les recommandations de Vanessa, on tourne à gauche, puis à droite.. puis ? Arghh propriété privée. Ok, on devrait pouvoir contourner par la gauche alors ? J’entame la descente le long d’un escalier. C’est pentu, mes freins sont autant crispés que moi et la pression monte d’un cran lorsque je m’aperçois qu’en bas de cette descente, il y a un trou énorme que je ne peux éviter… Je manque de peu de faire un soleil mais ne tombe pas.
Le pire, c’est que de passer par là ne nous avancera pas, il faut que je remonte ^^ Argghhh…

Nous retrouvons finalement le bon chemin, je m’arrache comme un débile pour redépasser ceux qui étaient juste derrière nous mais qui avaient pris la bonne route, et je les laisse sur place au pied du terril tandis que je me mets en tête que je peux le monter sur le vélo.. Ben en fait non, je fais 20m et je balance le vélo sur le côté pour partir en courant à l’assaut de ce nouveau terril.
Redescendu tout aussi vite, je loupe Vanessa, je ne la trouve pas là où je pensais qu’elle m’attendait. Stress! Elle est où ?? Et je n’ai pas de téléphone.. mdr l’équipe de bras cassés !
Finalement, ceux que je m’étais employé à doubler gentiment sur la précédente balise repassent tranquillement devant mon binôme bien esseulé;

« Vous n’auriez pas vu une nana ? »
« Si, elle est au pied du terril ! »
« Ah ok, bon ben j’y retourne alors » (soupir)

Agacement, impatience.. Je dois être vraiment difficile à supporter. Encore désolé Vanessa 🙂

On repart, la balise 3 est en haut d’un terril que j’ai déjà grimpé cette année, je le connais bien, il monte raide.
Une fois encore, je fais un truc totalement idiot, je garde mon sac sur le dos. Bien évidemment, je me rends compte de cette bêtise alors que je suis aux 3/4 de la montée.. Franchement..
Je le dépose quand même contre un arbre en n’oubliant pas d’embarquer la carte à poinçonner.
Nous sommes 4 là-haut, je cours sur le haut du terril, poinçonne et redescends rapidement.

On enfourche les vélos, dans le mauvais sens.. Allez, encore un petit souci d’orientation, pas grave on perd 8 secondes et demi, ça devrait pas trop se voir sur 10h de course !

Entrée dans l’école de JF, celle-là même où nous avions bu un verre l’an passé sur le Raid du Bassin Minier.
Ici, c’est une épreuve où un des 2 empile des bacs à bouteilles, et l’autre, doit monter dessus. Le but, en empiler un maximum en 5 minutes et tenir en équilibre.
Vanessa se débrouille comme un chef ; je lui amène les bacs et même si elle voudrait qu’on en positionne un 10ème, je préfère assurer le coup avec nos 9 bacs. 9*5 pts = 45 points d’engrangés alors que si tu faisais tomber la pile : 0 point ! Bravo, bonne chose de faite.

VTT de nouveau mais pas pour longtemps puisqu’on arrive à l’épreuve 7.
Vincent est là, il nous tend une fronde et 6 billes. Le but du jeu, arriver à toucher l’un des 3 (petits !) panneaux en bois situés à 4 ou 5 m de distance.
On fait de notre mieux, mais, comme la plupart des équipes, nous ne touchons rien. 0 point !
Pendant que Vanessa termine l’épreuve, je me fais servir un godet de « remontant » comme il dit.. Vincent me sert un fond de vodka. lol ! Merci, on voit le connaisseur 🙂

Nous allons ensuite chercher une balise, la 11, ce qui est une fois de plus parfaitement stupide puisqu’elle est isolée, et éloignée. Je comprends maintenant l’intérêt de bien étudier les cartes au départ.. Surtout qu’il faut donner de sa personne pour aller la chercher : ronces, ronces, ronces ! Aïe..

Nous en sommes à près de 5h de course, soit la moitié du raid, et nous attaquons un nouveau terril sur lequel sont disséminées 4 balises, que nous allons toutes chercher.
Parfois difficilement, car je m’entête par exemple à aller au plus court pour la 7 ce qui fait que je dois monter les 2 vélos étant donné le pourcentage de montée et l’état du « chemin ».
Ah ça c’est sûr, on est allés au plus court. En terme de temps et fatigue, pas sûr que ce soit le plus rentable par contre :/
Les autres sont plus faciles à chopper.
On redescend de l’autre côté du terril, c’est bien abrupt, je me mets sur le VTT à mi-pente mais Vanessa n’ose pas, c’est vrai que c’est un peu casse-gueule ^^
Et on continue..

Ah c’est sympa de penser à moi là, on arrive dans une gare lol
La balise se trouve pas très loin, « en bas du ravel ». On poursuit sur un sentier que Vanessa ne connaissait pas alors que nous passons à .. 200m de l’école où elle bosse ! .. Tu pourras aller courir dans le coin à la sortie des cours, finalement 😉
L’épreuve joliment dénommée « les sots et leurs seaux » nous attend.
Pas compliqué, on remplit 2 seaux dans l’eau de la rivière d’une propreté inégalée, on les installe sur 2 bâtons dont nous tenons ensuite chacun une extrémité dans chaque main, l’un derrière l’autre, et il faut ensuite suivre un parcours en un minimum de temps, sans renverser la flotte.
Bien évidemment ce sympathique parcours, bien que court, nous fait emprunter à 2 reprises une énorme butte où je ne manque évidemment pas de trébucher. Résultat, je me ramasse l’intégralité de l’eau des 2 seaux sur la goule. Rafraîchi le gars !

Dommage notre temps n’était pas trop mauvais..

Ah la balise 13.. Tiens celle-là, elle nous a bien ennuyé aussi !
J’avais bien repéré le plan, il fallait juste trouver un petit sentier sur la gauche qui débouchait sur la rivière. « juste »… Et ben on l’a pas trouvé ^^ Et on a tourné plus loin, sur un terrain de foot. Plus de chemin, et la barbe de faire demi-tour.. Allez, on y va. 2 clôtures de passées, et nous voilà finalement sous le pont pour poinçonner. Pffff !

5ème partie : VTT + frisbee + structure gonflable + CO GPS

Nouveau lieu où plusieurs épreuves nous attendent, ainsi qu’un ravitaillement copieusement garni sur lequel nous nous ruons avant tout.
Première épreuve, 1 des 2 coéquipiers lance un frisbee pendant que l’autre, du même point, doit se défoncer pour le rattraper avant qu’il ne retombe. La distance entre le point de départ et là où est rattrapé le frisbee est mesurée, on gagnera 1pt par m.
Ce n’est qu’au second essai que je rattrape l’engin, à 20m. Plutôt pas mal aux dires des bénévoles s’occupant de cet atelier.

Deuxième épreuve, on s’arnache à une grosse ceinture, retenu par un élastique.
En 2min, il faut faire scratcher une éponge le maximum de fois au-delà d’une certaine limite (sacrément difficile à atteindre d’ailleurs)
L’éponge voltige, virevolte, le bonhomme en fait tout autant, et au bout du compte, je n’aurais réussi que 5 fois je crois à atteindre la cible. Vanessa 12 fois sur une structure un peu plus « facile ». Ca casse bien en tout cas !!

Troisième et dernière épreuve, une CO au GPS.
Ludovic nous explique sommairement comment utiliser le GPS et nous partons (10 minutes maxi) en direction de la première balise qui, comme toutes les autres, aura du mal à être repérée précisément.
Mais là encore, a priori, on s’en sort pas trop mal puisque nous en récupérons 5. Et comparativement aux autres équipes, c’est plutôt correct.

6ème partie : VTT only

Je consulte brièvement  la carte. Ok gauche, droite, gauche et on passe à droite du cimetière.
Manque de bol, on tourne trop tôt et on est à gauche du cimetière..

« Allez Vaness, on tente le coup, on coupe en espérant que l’une des 2 balises n’est pas là »
« Ok »

Les balises rapportent chacune 20 points, il y en a 5 si on fait tout le parcours VTT mais on peut couper et n’en chercher que 2 par manque de temps ; c’est l’option que nous choisissons.
Le bois de Baudour est parcouru en long, en large et en travers (en carré comme diraient les Belges ^^) et nous parvenons à trouver nos 2 balises aisément.
Le porte-cartes nous fait des misères, la vis qui maintient le tout se barre. Problème, on n’a pas de clé allen pour resserrer (organisation quand tu nous tiens..). Bon, on la remet tant bien que mal et on finit notre parcours VTT d’une douzaine de kms.

7ème partie : VTT + CO

On commence sérieusement à accuser le coup mais haut-les-coeurs, nous venons d’entamer le recto de la dernière carte !
Nous passons à côté d’une épreuve qui est déjà fermée. Nous arrivons bien tard..
On file sur nos VTT.
Je dis à Vanessa de continuer sur le chemin alors que je vais chercher seul la balise 1. Inutile d’y aller tous les 2, on ne nous y reprendra plus !
Les balises sont faciles, elles sont + ou – sur le chemin. On passe à côté de la 4 sans s’arrêter, de toutes façons, il faudra repasser par ce chemin donc on s’arrêtera au retour.

Nous retrouvons Laurence au départ d’une CO. Il est 18h, elle nous conseille d’aller faire l’autre CO près du kayak-run (encore une épreuve qu’on ne fera pas 🙁 ).. Je suis vraiment embêté car, vu l’heure, et tout ce qui nous reste à parcourir pour rejoindre la ligne d’arrivée avant 19h, je me dis que c’est un peu de la folie de partir sur une CO maintenant. Mais nous nous élançons tout de même, après avoir suivi les conseils de la personne qui a établi la carte. Oui, car, en face de chaque numéro de balise, il n’y a pas une indication « sous le pont », « chemin » etc., ce sont des symboles. Symboles que nous ne connaissons pas mais qui sont très probablement des choses courantes en course d’orientation.
Bref, la première est dans les ronces, ça ne nous enchante pas des masses. On se rend compte que nous avons déjà beaucoup couru aujourd’hui et que nous sommes à la peine, inutile d’insister, on va se contenter des quelques-unes les plus proches. Et dire que ces 20min perdues sur cette CO ne nous ont rapporté que 20 points. Mauvais choix encore une fois ! Ca en fait des boulettes en 1 seule journée !

Pas de temps à perdre, il est quasi 18h30 et il faut aller rechercher la balise 4.
Ah cette balise 4, que du bonheur..
« Les pieds dans l’eau – tunnel », je n’avais pas pris connaissance de l’intitulé.. Si j’avais su, j’aurais pas été ! Il faut effectivement traverser un tunnel poisseux pour trouver la balise à l’autre bout. Beurk.
Au retour, je crois malin de passer par-dessus. Oh ben nan, c’était pas malin du tout tiens.. En remontant au-dessus du tunnel, je débouche sur des voies ferrées après m’être une fois de plus lacéré les jambes.
Impossible de passer ici, je dois me résigner à repasser dans le tunnel. Arf.. Floc-floc..

Ok, va falloir envoyer si on veut passer la ligne avant 19h.
Sur la carte, il y a un « passage obligatoire », Laurence nous avait dit plus tôt qu’il y aurait un poinçon ou quelque chose là-bas pour prouver qu’on y était bien passé..
Je ne sais pas si c’est l’heure tardive qui a fait ça, ou le fait qu’on se soit peut-être trompé de chemin, mais il n’y avait rien à l’endroit indiqué. Tant pis, il faut avancer..

J’ai la carte en main mais je suis perdu. Impossible de savoir où nous sommes. Un papy veut nous aider mais il est trop lent à la détente pour nous indiquer la bonne route, je préfère avancer.
Nous roulons complètement à l’aveuglette, sur une grosse rocade en plus… Pas très rassurant.

La fin de parcours est cahotique, je suis clairement énervé de me louper sur cette dernière carte alors qu’on n’a pas eu de soucis de la journée, et je m’en prends également à Vanessa qui croit reconnaître le chemin, puis en fait non..
Bref, on est sur les nerfs, le temps défile, et on est tous les deux extrêmement fatigués.
On arrive finalement sur le ravel pris plus tôt le matin.. Celui-ci nous emmènera au Pass, et il suffira de remonter jusqu’à la ligne d’arrivée.
Effectivement, c’est ce que nous faisons, mais il est 19h13, nous venons de perdre bêtement 130 points !!!
Rageant.

Vanessa m’en veut, et elle a de quoi car je me suis beaucoup impliqué dans ce raid, l’esprit de compétition est un peu trop poussé chez moi. Pardon, pardon !! 😡
Nous repartons rapidement, sans notre pain-saucisses. JF, tu nous dois un pain-saucisses chacun ! lol

En conclusion, une journée extra et on resigne forcément l’an prochain.
Nous arrivons 33ème/53 (2ème/6 mixte). Pour une première, plutôt bonne opération 🙂

93kms au compteur

2 réponses à “Raid Sunny Hills”

  1. c est un super résumé ,10 h d effort c est un peu normal d avoir un peu de tension entre vous mais le principal c est de finir l épreuve et pour vous c est fait.Pour une première en couple c est réussi .Bravo a vous .Bisou Richard et Fabienne

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