Dinosaurienne 2016

Clairement, sur le papier, ça ne me réjouit pas.
Mais puisque c’est mon amie Ann qui a repris l’organisation de cette course abandonnée depuis quelques années, j’y vais avec le sourire, et ce malgré un entraînement limité.

Je m’inscris donc sur place en ce dimanche 9 octobre brumeux et glacial, il fait 3° !
Les rayons du soleil parviennent à percer juste avant le départ, puis achèvent de consumer totalement les derniers nuages récalcitrants à l’heure du départ, soit à 10h.

Je suis inscrit sur le 22, nous partons en même temps que le 33 sur un rythme élevé pour moi et mon manque de fond, sans être non plus insurmontable. 4’13 » puis 4’14 » les 2 premiers kilomètres très roulants, à l’image que je me fais de l’ensemble de la course, les lieux ne disposant hélas pas de dénivelé significatif.
Nous traversons Bernissart et filons vers le Bois de Bonsecours en parcourant virtuellement  la frontière Franco-Belge.

Depuis le départ, je fais course commune avec les copains Tino et Gautier, Jimmy est à quelques mètres devant nous.
Après 8km en 35′, enfin, la première bosse. J’emboîte la foulée de Gautier, je termine même en marchant cette maigre difficulté.

Gautier s’arrête au ravitaillement juste derrière, Tino a lâché quelques temps avant, et Jimmy s’éloigne à belles enjambées. Bref, notre « club des 4 » a volé en éclats ! Chacun pour soi dorénavant 🙂

Le parcours est très ludique, en même temps que très.. cassant ! Les petites montées laissent place aux même petites descentes qui font leur (grand) effet, dans les jambes.
Je suis maintenant en compagnie d’un gars qui court d’une façon totalement déconcertante ; j’ai l’impression qu’il fait là une séance de fartlek à l’entraînement. Tantôt derrière moi à tirer la langue dans les parties techniques, tantôt à me doubler quatre à quatre sur les parties roulantes. Démoralisant !

Le chemin près du canal, à hauteur de Blaton, tournoie un peu dans tous les sens, ce qui fait que je croise mes prédécesseurs à un endroit et que je croise… à ce même endroit (!), quelques instants plus tard, mes successeurs qui semblent égarés. Je leur indique qu’il faut bien descendre sur leur gauche dans cette mini ravine.

Peu de temps avant d’arriver au Lac de Bernissart, le moral est bien entamé le long de cette route qui ne semble pas en finir (il n’y a pourtant que 500m mais c’est aussi là que je commence à payer de mes efforts et surtout de mon manque d’entraînement !). Le tour du Lac n’est franchement pas réjouissant non plus !

Néanmoins juste après ce lac et le ravitaillement que je laisse une nouvelle fois sur le côté, un retour dans les bois très appréciable !
Les endroits les plus sympas des bois ont été judicieusement balisés, c’est vraiment chouette.

Retour sur le ravel au bout duquel je vois Ann qui se démène avec une rubalise pour nous signaler de tourner à droite, je lui demande combien il reste (selon moi, 2km.. Ce qu’elle me confirme). Allez hop il faut descendre du ravel par ce chemin pentu sur lequel a été installé une corde et dans lequel une personne semble très peu sûre (le mot est faible) d’elle. Evidemment, moi j’arrive avec mes gros sabots, et mes jambes HS, je glisse, j’embarque cette dame avec moi et hop, tout le monde sur le cul !
Elle ne bouge pas, mais que fout-elle donc ? « J’ai le bras coincé dans votre sac ».. « Ah ok, désolé, désolé ». Je l’extirpe de mon sac, je la bouscule encore un peu pour me faufiler devant et après m’être platement excusé une dernière fois, je file le long du canal vers l’arrivée.
Le rythme de ces derniers kms a considérablement dégringolé. 4’46 et 5’00 alors que c’est plat. Heureusement que ça se termine !
Classement 11/157 avec une moyenne de 12.7km/h, je devrais pouvoir faire bien mieux une fois l’entraînement repris.
En conclusion, pour une course où je n’attendais pas grand-chose, étonnamment surpris du parcours ! A refaire donc. Merci Ann 🙂

Trace GPS : https://www.strava.com/activities/739125099

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