Guadeloupe

Première pour moi avec l’UCPA.

C’est « cocktail Caraibes » que j’ai décidé de faire ; au programme, canyoning (depuis le temps que je voulais en faire !) et randonnée.

Le premier levé, matinal à cause du décalage horaire (réveillé à 4h30 et quasi impossible de se rendormir), est l’occasion de découvrir le centre et les quelques voisins qui nous entourent. Nous étions arrivés bien trop tard le soir précédent pour voir tout ça le noir de la nuit s’installant complètement vers 18h.

La visite des lieux environnants nous amènent sur une plage toute proche  du centre qui sera squattée tous les jours, que ce soit le matin après un footing que moi seul accomplira (5 jours de footing d’environ 30 minutes sur les 7 possibles quand même…! vive les vacances :/) accompagné généralement de Karine, lève-tôt elle aussi, ou le soir après les activités de la journée pour profiter des magnifiques couchers de soleils…

Mes collocs de chambrée, Jonathan et Julien qui découvrent également cette plage…

1er jour : Randonnée dans la forêt tropicale sur la trace des contrebandiers

Voici la bande au grand complet, une troupe de 8 personnes qui s’apprête à crapahuter et braver tous les dangers. La marche qui a duré 4 bonnes heures a été l’occasion de découvrir des milieux complètements différents, passant de la forêt sèche, à la forêt très humide. Pause casse-croûte vers le sommet de la ballade et l’aventure continue.

Tout au long du parcours égayent fleurs tropicales et autres arbres aux multiples couleurs et saveurs. C’est franchement dépaysant. Les insectes en tout genres ne manquent pas non plus !

Notre guide Léna, fort sympathique, n’a de cesse de nous faire profiter de ses connaissances sur le milieu en nous indiquant toutes les choses remarquables du site. Une petite photo pour le souvenir !

La fin de la ballade s’annonce, il est temps pour les 2 hommes forts de la troupe de montrer leurs talents de Robinson. Mission cassage de noix de coco avec les moyens du bord. De gros cailloux, jetés sur le dessus, viendront à bout de la coque, très résistante. Ensuite, à force d’insister, on parvient à dégager la noix de coco. Elle sera ouverte bien plus tard au camp de canyoning…

Problème, pas de bus pour le retour, on a attendu qulques temps près d’une rivière où une femme lavait vêtements, tapis de sols de voitures, et tout le chantier… Un homme se lavait également dans cette eau et puis finalement, on décide de prendre la route pour aller au devant du bus qui arrivera une bonne heure plus tard. Tout le monde a jeté ses dernières forces dans cette ultime marche. Mais quelque part, les efforts n’auront pas été vain, ils nous auront permis notamment de marcher dans un village aux maisons si typiques et où tous les gens, au ralenti semble-t-il, te regardent passer sans avoir l’air de comprendre ce qu’on peut bien faire là. Ce qui est à noter, c’est que le guadeloupéen est très poli, ils te disent tous bonjour/bonsoir (ah oui on dit bonsoir à partir de 15h en Guadeloupe, me demandez pas pourquoi, c’est comme ça !).

 

 

 

 

2ème jour : Canyoning

Parcours découverte dans la nature sauvage de la région de Bouillante… La matin commençait tranquillement accueillis par un très sympathique couple, Anne et dominique, au centre Canopée avec jus de fruits maison et café offerts !

La montée à 9 dans le 4*4 fût très épique, attention à la tête ! S’ensuit une marche de 40 minutes dans la jungle où Dominique, passionné par toute cette faune et flore, nous explique minutieusement tout ce qui apparait puis disparait au détour d’un chemin. La descente dans le canyon peut commencer, on s’en donne à coeur joie malgré l’eau quelque peu froide. On oublie bien vite ces petis désagréments dans les rappels assez courts, sauts peu élevés et toboggans naturels. On rigole bien et on est tout de même heureux de se retrouver au centre pour, enfin, manger !

Après-midi détente sur la jolie plage de sable noir de Malendure qui est juste de l’autre côté de la route. Bronzette, nage et exploration des fonds marins. Anne nous ramène en 4*4 après un arrêt au « Match » pour l’achat des cartes postales.

Apprentissage de l’antillais au programme ce soir. Pour moi c’est
apprentissage de rien du tout, je m’écroule à 21h dans mon lit.

 

3ème jour : Ascension de la Soufrière

 

 

 

 

 

 

 

 

Le trajet en car le matin nous amène à Basse-Terre où nous pouvons découvrir le grand marché local couvert dont nous faisons finalement  rapidement le tour après avoir sommairement lu les grands panneaux accrochés sur les 2 côtés. Puis c’est dans la ville que nous nous enfonçons à l’assaut des boutiques et autres ruelles en tous genres. Au détour d’une rue, place à l’incontournable Macdo!  Un peu plus loin l’hôtel de ville, plutôt de bon goût, comparativement à l’état dans lequel sont la plupart des maisons.. A la ville comme à la campagne d’ailleurs, on a l’impression que les maisons ne sont jamais finies, il manque un coup de peinture par ici, des rangs de briques par là… Ah aussi, un panneau que je n’ai pas compris mais qui m’a bien fait rire.

A l’assaut du point culminant de la Guadeloupe…. C’est parti !

Après un départ dans les sous-bois sur des allées constituées de pavés, nous atteignons une partie plus découverte où le sommet s’offre enfin à nous, 500m plus haut (en dénivellé donc pas en distance ^^). L’ascension est l’occasion de découvrir de superbes paysages et des panoramas uniques malgré les quelques nuages et le froid grandissant au fur et à mesure de la montée. N’empêche, c’est beau ! Arrivés au sommet, c’est la pause casse-croûte avec vue directe sur  un des « cratères » qui crache de la fumée en continue… Beaucoup de nuages/brouillard à cette altitude et pas mal de vent. Le sandwich rapidement englouti nous fait redescendre tout aussi vite. La récompense… Les bains d’eaux chaudes qui coulent directement du volcan… Et on peut s’y baigner, très sympa.

 

 

Retour à la casba !

 

 

C’est cours de zouk ce soir… Cool, ça va être marrant. Tout le monde joue le jeu et on tente de suivre les bons conseils du prof (le barman en fait), Karine est ma partenaire d’un soir, je la fais virevolter dans les airs jusqu’à plus soif… Bon ouais nan pas vaiment mais on rigole bien.

 

4ème jour : Canyoning

Le traditionnel « coup à boire » payé par Anne et Dominique terminé, nous partons à l’assaut d’une autre rivière plus proche du centre celle-là et qui se termine par un rappel de 24m ! (nous sommes débutants, c’est impressionnant pour nous)

Montée dans les fougères ou petites fourmis bien sympathiques nous taquinent pas mal et surtout nous piquent sacrément ! La descente est assez monotone je dois dire et n’a d’autres intérêts que les 2 rappels au milieu et à la fin du parcours. J’aurais préféré plus haut, plus fort, plus loin ! Bref, j’en ai clairement pas eu assez. Où étaient les gros sauts ou toboggans naturels auxquels je m’attendais ??? Pas sur ce parcours en tout cas. Enfin pour une première expérience, elle fût tout de même bonne.

Retour au camp de base, plage, baignade et nous voilà reparti en 4*4 à l’UCPA.

 Il n’est pas encore 17h45, donc nous fonçons sur « notre » plage. C’est le moment de la journée que nous attendons tous impatiemment, car indiquant le début du coucher de soleil, la plage de l’UCPA se prêtant parfaitement au jeu et à la prise de clichés.

Soirée jeux le soir… Annulée semble-t-il. Tant pis. Au lit!

 

 

 

 

 

5ème jour : Journée « off »

A nous de choisir ce que nous voulons faire. Excursion aux Saintes pour Virginie, Karine, Sophie, Isabelle, Jonathan et moi.

 Le chauffeur de bus nous emmène, après avoir klaxonné toute sa famille, des amis, d’autres voitures, des animaux (?) – et moi à côté complètement mort de rire – jusqu’à l’embarcadère où nous embarquons sur un chouette bateau. Dommage, il pleut, nous ferons le voyage à fond de cale… Enfin non pas tout à fait mais à l’intérieur tout de même !

 

 

 

 

 

 

« Petite île située au sud de la Guadeloupe, l’archipel des Saintes, ainsi nommées par Christophe Colomb qui les découvrir le jour de la Toussaint, est réputée pour ses plages de sable blanc ». On s’aventure un peu au hasard des quelques rues, pour suivre les « plages du nord ». Nous tombons finalement sur le centre UCPA (!) qui a une plage plus ou moins privée libre d’accès dans la journée. Nous nous étendons donc sur celle-ci, profitons de la jolie vue dégagée, de nos masques et tubas et du soleil entre 2 nuages.  Un peu avant midi, nous décidons de partir, peut-être pour aller visiter ce fameux Fort Napoléon dont nous avions déjà vu des indications plus tôt dans la journée, sur le chemin. Au final, nous nous dirigeons vers le Fort Caroline, qui se transforme en Batterie Caroline, et nous grimpons. Bien sûr, personne n’avait prévu les pompes de rando, alors à la guerre, comme à la guerre, grimpette dans les cailloux, les racines, les plantes, etc. en tongues ! Extra, cela me vaudra de beaux pansements pour la fin du séjour (merci à la pharmacienne du groupe, j’ai nommé Karine, suréquipée !). Avant de toucher au but, nous nous arrêtons déjeuner au niveau d’un « point de vue », qui effectivement valait le déplacement !

Batterie Caroline en vue, quelle récompense… Pensez, un monticule de cailloux plus ou moins ordonné pour seul spectacle, c’est réjouissant ! Quelque peu dépités, nous nous remettons en chemin vers une plage repérée depuis cette batterie dont l’avantage certain a été de nous offrir une vue quasi panoramique à 360° (quelques petits arbres à abattre auraient suffit). Cette place que nous avions repéré donc, nous l’atteignons. Et nous restons ébahi devant la beauté d’un tel endroit, une vraie carte postale, du sable blanc, une eau transparente, un vrai régal. Nous ne tardons pas à nous jeter à l’eau pour en découvrir ses magnifiques fonds…

  Retour à la « ville », arrêt chez le marchand de glaces, achat d’une nouvelle carte postale pour ma filleule que j’écris et je poste dans la foulée (des Saintes, c’est tout de suite plus fun !), fin de la journée.

Le soir venu, un groupe vient nous présenter le Gwada, style un peu local, avec chants et instruments. Moi qui adore les percus, je passe un très bon moment. Les « artistes » nous font participer en chantant, excellent. Et on finit tous par danser… Bonne soirée!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6ème jour : La Mangrove

 On en entend souvent parler, mais on ne sait pas bien ce que c’est au fond… Alors autant s’y rendre !

Trajet en autobus qui nous fait passer non loin de Pointe-à-Pitre, jusqu’à Vieux-Bourg (il me semble). Ensuite, c’est dans le bateau de Lucien ! Et le bateau de Lucien, malgré sa coque pourrie, et ben il dépote sacrément sur la flotte… Faut dire vu les 2 énOOOOrmes moteurs qu’il a derrière… bref on atteint l’îlet Macou où nous découvrons et apprenons ce qu’est la mangrove, les palétuviers, etc.

Repiqué sur le net : « La mangrove
est une forêt littorale exclusivement intertropicale (sous des
températues supérieures à 18°C). Ce type de
forêt en partie inondée se développe sur un sol
vaseux pauvre en dioxygène. Cette forêt est caratérisée
par une un nombre peu important d’espèces (5 environ) . Il s’agit
d’espèces ayant développé des caractères
anatomiques et physiologiques liés à ces contrainte
s. »

On distingue 5 types de palétuviers, rouge, gris, noir, blanc et euh… je sais plus :p

Après ce petit cours de botanique, nous filons vers une première plage de l’île. – Jean-Claude n’aura pas oublier de nous présenter le « piège à crabes », espèce de truc en bois archaique où ils se trouvent enfermer après être sortis de leur trou… – Paradisiaque bien sûr cette plage! Tubas et masques de rigueur dans ces eaux si claires, sauf qu’il y a pas beaucoup de fond donc difficile de voir quoi que ce soit, pas grave on pourra LARGEMENT se rattrapper plus tard, comme me fait remarquer Jean-Claude… Effectivement…(cf. plus loin). Après cette petite trempette, détour par la chapelle de l’île, la biennommée Notre-Dame de la garde « Sainte protectrice des pêcheurs de par le monde, les habitants de Vieux-Bourg apportent un soin tout particulier à ce lieu » puis on se réinstalle dans le bateau… et là, et là…

 Lulu (pour les intimes) nous montre 3 minuscules îlets où les oiseaux ont élu résidence. Il nous fait goûter la puissance de ses chevaux, et puis les téméraires que nous sommes, Stéphanie, Karine et moi, en prenons plein la tête vu qu’on a eu la TRES bonne idée de s’installer à l’avant du bateau, les pieds dans le vide. Sensations garanties ! Merci Lulu 😉

Puis il nous arrête au milieu de nulle part, et nous dit d’aller à l’eau… L’eau est effectivement très claire et les coraux en-dessous se dessinent nettement. C’est là que les masques et tubas trouvent tout leur intérêt. Un nombre incalculable de poissons, des couleurs incroyables ; une faune exceptionnelle en bref font de cette « plongée » un moment unique, inoubliable.

  Certains auront dégusté une langouste lors d’un repas organisé par la familia du Lucien, d’autres se seront contenté de leur maigre pitance, une barquette avec poulet et légumes (!) mais largement suffisante… Et puis les pieds dans l’eau, forcément… L’après-midi a surtout été l’occasion de parfaire le bronzage (pour ceux qui seraient parvenus à bronzer) et de se baigner.

Retour sur la terre ferme après avoir essuyé plusieurs pluies tropicales… Pas franchement agréable d’ailleurs… Mais puisqu’elles ne durent pas longtemps, on râle pas trop.

 

 

 

 

 

 

 

Le soir, après avoir débrieffé avec les monos, place à la fête… La traditionnelle soirée dansante des colos existe aussi à l’UCPA. Pas trop de monde au final, tout le monde est crevé, les locaux ont pourtant revêtus leurs plus beaux atours pour tenter d’embrigader nos petites frenchies mais, mis à part quelques danses, ils n’auront pas obtenu beaucoup plus… Dodo vers 00h00 pour la dernière nuit !

7ème jour : Le départ 🙁

Fallait bien que ça arrive… Et c’est arrivé.

 Prises de vue d’un iguane (! impressionnante la bestiole). On avale un dernier petit-déj’, on boucle les valoches, un coup de ménage (bon, vite fait par contre hein) puis on décide de partir faire un dernier tour. Résultat, cette petite marche nous emmène jusqu’au camp de base du canyonning, 3 bons kilomètres facile. Au passage, je remarque qu’il y a une patiserie sur le chemin.lol On s’installe face à la mer une dernière fois, prenons une petite photo et puis nous en retournons.

 

 

 

  Derniers adieux à certains de nos collègues qui restent pour une
seconde semaine aux Saintes puis bus, aéroport, avec passage dans les
boutiques de produits détaxés (vraiment moins chère l’Absolut… Du
coup, hop 3 bouteilles. lol) et avion. Décollage à 17h05 (température extérieure 30°), pour 8 longues heures et beaucoup de secousses, arrivée Paris à 07h00, il fait 2° dehors. Sacré coup au moral !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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