Première édition du Lux’Express

Le 19 Août 2022, à l’Auberge de jeunesse de Champlon, démarrait une aventure de presque 3 jours dans la Province du Luxembourg.
A l’initiative de 3 jeunes passionnés de l’émission Pékin Express (comme moi !), le Lux’Express était né.

 

Par chance, quelques semaines plus tôt, nous avons été tirés au sort parmi une quarantaine de binômes pour être les cobayes de cette première édition.
15 binômes de garçons, de filles ou mixtes sont présents ce vendredi soir et à l’écoute des organisateurs qui n’ont jusqu’alors rien dévoilé du déroulement du week-end.

 

Les hostilités sont lancées le soir-même.
Petit jeu de questions-réponses pour savoir si les binômes se connaissent bien, mais qui déterminera surtout l’ordre des départs du lendemain matin. 5 binômes marquent 23 pts sur les 30 possibles (il me semble) et partiront donc les premiers sur les routes. Nous faisons 22 points (ouf, l’honneur est sauf) et partirons donc en même temps que d’autres, seulement 30’’ après les premiers.

JOUR I

Le samedi 20 Août, les orgas nous déposent à quelques kilomètres de l’auberge de jeunesse, au centre sportif de Tenneville, et lâchent les fauves dans la nature en leur donnant les dernières instructions, une carte de la Province, une balise GPS et l’endroit du premier lieu de rdv. Chaque binôme conserve un smartphone amputé de sa carte SIM, il va de soi.
Il faudra donc se rendre à Marche-en-Famenne ! Une équipe est tirée au sort et obtiendra le drapeau noir… Pas de bol !

C’est parti pour les premiers, 30 secondes plus tard, on s’élance et après avoir couru un petit kilomètre sur une route peu passante, nous parvenons à une grosse nationale où chacun se précipite pour tenter d’alpaguer une voiture. Comme à mon habitude, tête dans le guidon, je loupe un léger détail (détail, dont je reparlerai plus tard..)
Nous sommes donc à 15 binômes sur le bord de la route et, alors que j’avais dit à Vanessa qu’il valait sans doute mieux partir à rebrousse-chemin pour être les premiers sur une voiture, nous faisons exactement le contraire ahahaha… L’ombre du drapeau noir planait dans mon esprit (pour rappel, le binôme en possession du drapeau noir à la fin de la journée = 15’ de pénalité) et je m’imaginais que nous éloigner nous garantirait la tranquillité de ce point de vue.

Sur cette route que nous remontons donc, un camion arrêté avec un gars qui farfouille on ne sait quoi dans son moteur. Vaille que vaille, je l’interpelle, même si d’emblée, je ne suis pas confiant de prendre un camion, et plus encore, un camion qui semble avoir des pépins mécaniques ^^
Mais soit, il nous prend ! On dégage toutes les bouteilles d’eau qui se trouvent à côté de lui (et il y en a beaucoup ! Car son moteur perdait de l’eau..), et en voiture Simone !
C’est un Turc, on lui dit qu’on ne sait pas bien où on doit aller, il nous prête immédiatement son GSM, et malgré quelques soucis de compréhension (ben oui, Google Maps en Turc, ce n’est pas commode), je parviens à trouver que le lieu où on nous attend est la Place des Foires.
Il nous jette à l’entrée de Marche, nous courons et parvenons à remonter dans une voiture en ville. La femme nous dépose à côté de la place.. Personne ^^ Pas de chance, elle s’est plantée ! Arghhh  On trouve heureusement un plan de la ville et on court dans les rues pour rejoindre au plus vite la fameuse place.

1. Place des Foires, Marche-en-Famenne

Un coffre, un cadenas, 4 énigmes.
La première consiste à compter le nombre de statues situées dans une rue.. Rue qui me semble éloignée.
La seconde, une équation. La prof de Maths entre en scène !
La troisième, le dernier chiffre du numéro de téléphone du logopède du coin
La quatrième… Pas de quatrième.

Je ne me vois pas retourner en ville pour aller compter les statues, je considère que c’est une grosse perte de temps, je demande donc à une dame dans le coin, « sais pas », un jeune.. « sais pas ». Ok. Bon.. On va tenter les énigmes 2 et 3. Vanessa se charge de la seconde, moi de la troisième.
De retour au coffre, elle a déjà mis le chiffre 8 pour la seconde énigme, moi le 3 pour la troisième. On a donc 2 chiffres inconnus, et pas mal de possibilités à tenter ^^
Vanessa prend les choses en main ; Il me semble qu’elle n’a pas la bonne technique, on s’énerve quelque peu, elle envoie balader le broll que je prends alors en main.. et oh miracle.. Le cadenas s’ouvre avant même que je n’ai tenté quoi que ce soit ! Incroyable.. lol

Mission checked, on nous donne de nouveau un coffre avec un œuf dedans que nous devons conserver intact pour ne pas ramasser une pénalité en temps.
On repart donc avec notre nouveau copain ainsi que le prochain rdv, à… Bertrix ! Où nous habitons.

On se poste à l’entrée de la N4 et levons le pouce.. Longtemps, très longtemps. On perd beaucoup de temps mais une femme nous charge finalement et nous dépose au croisement des N4 et N89 où nous perdons encore un temps considérable sans compter qu’une voiture immatriculée en NL freine brusquement devant Vanessa (moi j’étais un peu plus loin) et que voyons-nous émerger de cette voiture ?… Je vous le donne en 1000, le drapeau noir !
La poisse !

Quelques minutes plus tard, Fangio nous charge dans sa belle Mazda et met les gazs ! 160 sur la 4 bandes…
Mais il ne peut hélas pas aller plus loin que Libramont.
Ici, c’est de nouveau une femme seule qui ne semblait pas maîtriser son auto qui nous invite à monter, elle nous dépose tout de même sans encombres au Delhaize de Bertrix.

2. Centre commercial des Côrettes, Delhaize, Bertrix

Il faut retrouver un indice dans les rayons. Voici les seules indications en notre possession !
Nous arpentons les rayons, demandons au personnel qui n’est au courant de rien, et Vanessa tombe finalement sur 2 bénévoles qui nous offrent une pièce de 50 cent qui devra permettre, le ticket de caisse fera foi, d’acheter quelque chose, n’importe quoi, grâce à cette pièce.
Avec les prix prohibitifs en Belgique, l’affaire ne semble pas gagnée… Et c’est grâce à un vendeur qui nous désigne un paquet de coton-tiges que nous accomplissons la mission. Nous ne trouvions rien jusque là..
On joue des coudes et on passe devant tout le monde à la caisse ^^ puis on se remet sur le bord de la route, en direction de Paliseul.

On n’attend pas trop longtemps avant de se faire embarquer par une femme accompagnée de son enfant qui nous amène directement à Paliseul. Pour une fois qu’on peut aller directement d’un lieu de mission à la mission suivante… Ca fait plaisir !
Et toujours cet œuf dans le coffre qu’il faut manipuler avec soin…

3. Eglise de Paliseul

La mission est simple, faire le selfie le plus laid qui soit, devant l’église du village.
Avec nos tronches, on a aucune difficulté à mettre en boîte cette photo. Direction Bouillon !
Nous marchons dans Paliseul, et nous postons à la sortie du Spar, espérant obtenir plus de voitures là. Mais c’est finalement une voiture en provenance du village qui s’arrête. Ce couple de Flamands est bien sympathique mais nous met en garde face au chien qu’on va rencontrer à l’arrière de la voiture : « vous n’avez pas peur des chiens ? »
– Non, non pas de problème Madame !
Surtout que, entre nous, vu la taille de la bête, je ne vois pas qui il pouvait effrayer.. Mais bref. Ils nous emmènent jusqu’à Bouillon, en mode touristique 😀

4. Bouillon, sur les bords de la Semois

OK
PAS OK

Il est 11h24 lorsque nous parvenons à Bouillon.
Ce sera la pause du midi, le temps est arrêté. Il faut alors présenter le ticket de caisse, l’œuf que nous espérons encore en bon état, le selfie ainsi que…………………………. Tadam…………………… La vidéo ! Hein ? Pardon, quelle vidéo ???
Il fallait effectivement réaliser une courte vidéo de présentation de minimum 30’’ à la station service proche de laquelle on avait été lâchés le matin. Détail dont je devais reparler… Tête dans le guidon tout ça, tout ça…
La petite boulette qui nous occasionne une pénalité d’1H !!
1H de pénalité vs. 30’’ de vidéo. La loose de dingue. Sans compter qu’on se coltine toujours le drapeau noir.

En attendant 12h30, on nous propose de réaliser 5 tangrams. Chacun d’entre eux permettra de regagner 2min. Il en aurait encore fallu 25 de plus pour effacer notre ardoise de pénalités lol
Après une grosse frustation avec le premier tangram qui nous prend vraiment la tête (voir photos), on parvient finalement à tous les faire. 10 minutes de gagnées, ça soulage, un peu.

Nous dégustons nos sandwiches dans cette si jolie ville que nous commençons à bien connaître (on y était déjà le week-end précédent dans le cadre des fêtes médiévales)

5. Bouillon, au cœur de la ville

Une fois le repas terminé, c’est le top départ d’une après-midi de folie !
En guise d’amuse-bouche, il faudra réaliser plusieurs missions en ville avant de pouvoir en partir.
Les missions sont les suivantes ; retrouver le prix d’une certaine bouteille de vin au Colruyt (4 jours plus tard je m’en souviens encore, c’était 7,19€ !), additionner les 4 nombres présents sur la pancarte à côté de la billetterie du château (ça je ne m’en souviens plus !), prendre en photo un couple marié, un chien et son propriétaire, faire une vidéo de quelqu’un faisant une roulade et enfin, retrouver un membre de l’orga dans la ville, avec son chapeau de paille.
Rien que ça !

Il faut vite se remettre en marche et faire les bons choix, nous avons un plan de la ville ainsi que nos souvenirs du week-end dernier où nous étions déjà sur place.
Je dis à Vanessa de partir vers le Colruyt, puis château, puis redescente en ville, ça me semble être le plus « intelligent » à faire bien qu’il n’y avait pas forcément un plan meilleur que l’autre dans le fond.
Nous courons vers le Colruyt.. Mais, je m’arrête subitement, ne serait-ce pas un chien que je vois là en terrasse au pied de son heureux propriétaire ? Mais oui, c’est bien ça !
Hop Monsieur, une photo svp. Et là à côté, ce couple serait-il marié ? Mais oui ma bonne dame, on y va pour la photo !
Je demande à tout hasard si le propriétaire du chien ne voudrait pas nous faire une cascade sur le bitume brûlant pour notre petite vidéo de roulade.. Bizarrement, il a refusé lol

Plus loin le Colruyt, nous nous séparons avec Vanessa, je file dans le Colruyt, tandis qu’elle cherche un volontaire pour la galipette.
On se rejoint à la sortie du Colruyt et galopons vers le château. Dans la montée, c’est le petit trot 
Arrivé avant Vanessa, je prends note des 4 dates. Puis nous entamons la descente vers la ville sans savoir comment faire pour réaliser la dernière mission qui me semble franchement ardue. Il y a bien un gars attablé à une terrasse là, avec un chapeau de paille, je le regarde, le dévisage, et il me semble que ce n’est pas quelqu’un du staff. Je passe devant. Vanessa insiste en disant que c’est bien celui qu’on cherche.. Je n’y crois pas plus que ça, mais au bout du compte, oui, c’était bien lui. Le gars n’a rien laissé paraitre, il a à peine levé la tête, franchement pas simple ! Gros coup de bol donc car on n’avait même pas commencé à chercher qu’on est tombés dessus !

Retour sur le lieu de pique-nique pour recevoir les prochaines instructions.
Nous sommes les premiers ! Quelle satisfaction !

A suivre, Libramont. OK c’est reparti. A peine sortons-nous de la rue qu’on croise une équipe qui boucle elle aussi la mission. Grrr
Le stop est alors une catastrophe, on est mal placés, alors qu’on aurait dû partir en arrière, on part de nouveau dans le mauvais sens. Et nous nous faisons prendre des voitures par d’autres concurrents arrivés plus tard mais placés plus intelligemment. La rage, la raaaaaaaaage !!!
On retourne en arrière dans la rue, quelle perte de temps alors qu’on était les premiers… Mais situés en arrière, si nous avons une voiture et que nous croisons une équipe, on lui refilera le drapeau !
C’est alors à 4 que nous embarquons dans une voiture qui nous laissera plus loin, sur la route de Sedan. Au passage, le drapeau aura été refourgué à une équipe. Bon débarras !
Et c’est une nouvelle fois à 4 que nous filerons jusqu’au LEC de Libramont.

6. LEC de Libramont

Pas d’autre difficulté ici que d’enfourcher un VTT électrique et de se rendre à Ochamps.
Les consignes d’utilisation du VTT comprises, le parcours à suivre assimilé grâce à la carte et nous voilà à pédaler sur la bête. Ca avance bien ces bazars. N’empêche, ce n’est pas une mobylette, il faut quand même pédaler !

7. Ochamps, terrain de foot

Le chrono s’arrête car on doit ici démontrer tous nos talents d’archers. Aïe, aïe, aïe… Je le sens déjà mal, je ne suis pas spécialement adepte de la discipline et Vanessa non plus apparemment 😀
Le but du jeu, viser au plus juste, pour engranger des points. Un maximum de points même car, en fonction de la performance, tu te tapes un certain nombre de tours, 3 max, en brouette autour du terrain.
Je vais de suite tuer le suspense, on a fait 3 tours ^^ Tours pendant lesquels le chrono était réenclenché, il va de soi..
Et cette petite montée en brouette dès le départ.. mmhhh… On en redemanderait presque, ou pas !
Bref, après ces quelques allées et venues sur le terrain de foot d’Ochamps dont je me souviendrai longtemps, nous devons repartir sur nos fidèles destriers.
Et la balade va être longue… Il faut rallier Jehonville, Anloy, Villance, Transinne – où il faudra chaque fois prendre un selfie devant le panneau annonçant l’agglomération-, avant d’achever notre périple à Libin.

Je n’ai guère d’idée du sens dans lequel il faut partir, je ne vois même pas Jehonville sur la carte, et le plan tout proche du terrain de foot représentant le secteur ainsi que ses vagues indications « Vers Jehonville », « Vers Anloy » ne me met pas du tout en confiance. Un binôme qui repart devant nous dans la forêt semble connaître, alors.. On s’accroche, et on les suit. Merci à eux !

Les photos sont toutes réalisées, on a perdu le binôme qui nous précédait, on se fait rattraper par un autre binôme de gars, et nous dépassons un binôme mixte sur ces + ou – 25km de VTT.

8. Libin, voiture autorisée 😉

On dépose les vélos, et on reprend le stop. Vos missions, si vous les acceptez ; selfies devant la buvette du foot de Tellin, puis au tennis club de Nassogne d’abord. Ensuite, vous filez à Saint-Hubert récupérer un jeton au St-Hu’Beach avant de revenir à l’Auberge de Jeunesse de Champlon.
Encore pas mal de kilomètres, en conclusion !

Un gars nous prend au niveau du Spar de Libin, c’est un cousin (me semble-t-il) d’un des orgas. Il nous dépose à côté de l’Euro Space Center. Peu de voitures ici, c’est de nouveau la galère. Je propose à Vanessa d’avancer sur la route. Il y a une bifurcation plus loin, ça peut permettre d’obtenir des voitures supplémentaires. Et bingo, une voiture déboule de la droite, un papy qui revient du Trail La Provinciale. On discute beaucoup avec cette personne de 69 ans à qui je raconte que je viens de faire un trek de 3 jours en montagne avec mon papa qui a le même âge que lui. A son tour de nous raconter ses exploits.. Il a couru le Marathon des Sables, la seconde édition de l’UTMB en 2004, etc. Ouch ! Une rencontre riche et inattendue qui s’achève au terrain de foot de Tellin. Il ne peut pas aller plus loin, il a déjà fait un large détour en venant là alors qu’il doit rentrer à Waremme.

Et maintenant, Nassogne. Encore une fois, entre le binôme qui connait la région, et celui, comme nous, qui ne connait pas, c’est plus ou moins facile de s’orienter. Là, en l’occurrence, on ne sait pas du tout par où il faut repartir ! 2 jeunes jouent au foot, on sollicite leur aide. Ils nous envoient derrière le terrain de foot dans un chemin, puis sur notre droite on peut rattraper la route.. Ok, on suit leurs directives aveuglément. Et on parvient à la route après une belle montée à pied ! Merci la jeunesse !
Un paquet de voitures nous passe devant, on est dépités.. Mais ça c’était avant que super mamie n’arrive dans sa voiture automatique !

Et super mamie est extra ! Tennis club de Nassogne, clic-clac la photo, on repart avec elle, elle nous dit qu’elle n’a rien d’autre à faire.. Quelle chance, enfin !
On part en direction de Saint-Hubert via le Fourneau St-Michel et ses petites routes. Autant te dire qu’on est moyen rassurés avec notre pilote d’élite.. Mais enfin, nous y parvenons, on récupère le jeton rapidement et repartons tout aussi vite à fond de cale vers Champlon.
On la remercie copieusement en s’inquiétant un peu de savoir si elle saura retrouver son chemin vers Rochefort… Mais pas de soucis visiblement.

9. Auberge de jeunesse de Champlon

Retour à l’auberge de jeunesse à 17h41, il y a là déjà beaucoup plus d’équipes arrivées qu’il n’en reste derrière. On n’a pas été vraiment vernis sur le stop. 12 voitures en tout et pour tout sur la journée, beaucoup de temps perdu à lever le pouce en résumé.
Un verre rapidement bu et nous n’aspirons qu’à une chose étant donné qu’on se sent poisseux au possible.. Prendre une douche !

Pasta party au menu ce soir, puis nous obtenons quelques infos concernant le lendemain, notamment que la ligne d’arrivée se trouvera à Libramont où nous devrions arriver à partir de 17h. Info importante que nous communiquons à nos familles/amis.
La soirée est brève, nous sommes épuisés.

 

JOUR II

Hier soir, nous avons eu une désagréable surprise ; la confédération Flamande des amoureux de la poule ont débarqué à l’auberge de jeunesse.. Et ils ont apporté leurs vilaines bestioles. Rien de moins que 150 têtes dont des coqs. Super le plan..
Pas besoin de faire un dessin, on a été réveillés super tôt avec ces maudits animaux !!! Tout le monde en parlait ce matin au petit-déjeuner…

8h30, on monte dans les voitures, direction Libramont. Carte SIM enlevée, balise GPS embarquée, etc. Tout le tintouin du jour d’avant, en somme.

1. Administration communale de Libramont, départ et arrivée

On doit récupérer nos road-books après un sprint de 100m. Je vais enfin pouvoir me mettre en avant ^^ Je parviens effectivement le premier, il me semble, à récupérer une des pochettes. Victoire !!
Rendez-vous à Amberloup où on doit retrouver qui y a été enterré le 27 Mai 1928.
Je n’ai aucune idée où se trouve Amberloup alors on suit un groupe qui s’éloigne du lieu de départ rapidement. Arrivés là, je ne veux pas réitérer les bêtises du jour passé, je consulte rapidement la carte qui m’apprend qu’Amberloup est au Nord de Libramont, c’est donc tout naturellement qu’on remonte la rue en direction du sud pour être les premiers à prendre une voiture ^^
De l’autre côté de la rue, une voiture sort de la station-service. Nous ne saurons jamais au final où cet homme allait mais, bien que n’étant pas spécialement emballé par toute l’énergie déployée face à lui, il nous invite nonchalamment à monter dans sa voiture.. Et nous amène à bon port.
Durant le trajet, Vanessa lit une partie de l’article de journal qui nous avait été donné le matin et sur lequel une question nous sera posée dans la journée. Je lirai plus tard le reste des articles qu’elle avait laissés de côté.

2. Cimetière d’Amberloup

Une équipe en repart déjà.. Mais comment font-ils ?! Nous avons pourtant trouvé relativement rapidement une voiture.. Ca nous agace une nouvelle fois :p
Etant donné la formulation de l’énigme, je m’attendais à trouver le nom d’une personne connue qui aurait été enterrée là. D’ailleurs, des panneaux informatifs à l’entrée du cimetière auraient eu tendance à valider cette hypothèse mais.. pas du tout !
On comprend qu’il faut regarder les stèles, une à une. Et bien entendu, nous ne sommes plus seuls. Je trouve la pierre tombale qui nous intéresse derrière l’église, fait mine de refaire mon lacet, en regarde 2-3 autres histoire de … Puis fonce vers l’entrée, Vanessa sur mes talons.
Joseph Jacoby était la personne recherchée. Inconnue au bataillon donc.

Il faut aller à Houffalize maintenant.

On s’écarte de l’église où il y a un maximum d’équipes maintenant, lorsqu’on voit les sœurs nous imiter, nous trottinons donc encore plus en arrière, à l’opposé de là où nous devons aller… Choix gagnant, une femme seule nous embarque. Elle s’en va à Gouvy et peut nous déposer à Houffalize.
Puisque nous sommes en amont de la plupart des équipes, nous n’avons aucune difficulté à refourguer le drapeau noir, qui nous avait été confié quelques minutes plus tôt dans ce même village, à la première équipe croisée. Et toutes les autres étaient planquées pour l’éviter, trop drôle !
J’avais vu que la nationale emmenait directement à Houffalize, il fallait continuer toujours tout droit. Mais son GPS indiquait, lui, qu’il fallait tourner. Je m’inquiète soudainement de la tournure des événements. Un check rapide sur la carte et je comprends que le GPS nous fait passer par l’autoroute qui s’avère évidemment être un itinéraire plus rapide. Elle encode au passage le point précis du lieu où l’on nous attend.

3. Houffalize, voiture interdite

Merci Madame, en espérant que ce que vous avez acheté sur 2ememain et que vous allez chercher à Gouvy vous donnera entière satisfaction 😉
Pour nous, c’est à pied qu’il faut monter pour rejoindre la Chapelle St-Roch. Et ça grimpe fort !
Nous demandons au bénévole en bas de la côte combien de binômes sont déjà passés, on savait qu’au minimum 1 était devant.. il nous annonce 6. Quoi ??? ENORME COUP AU MORAL !   Ce n’est pas possible, je n’y crois pas, ce doit être 6 personnes donc 3 binômes, pas 6 binômes, il s’est forcément trompé ?!

Là-haut, c’est une épreuve, enfin deux… Et il y a bien plus que 3 binômes 🙁
A 30m l’un de l’autre, 2 panneaux avec sur l’un 60 logos, et sur l’autre ces 60 mêmes logos + 3. Le but du jeu, mais vous l’aurez compris malins que vous êtes, retrouver les 3 !
On ne s’imagine pas à quel point c’est difficile. Après un premier essai infructueux, il nous en manque un. Nous trouvons la seconde fois. Et heureusement sinon, c’était la pénalité de 30’ qui nous pendait au bout du nez. On y a passé entre 15 et 20 minutes je dirais.

La seconde épreuve était plus… disons… culinaire. Et oui, l’incontournable dégustation de trucs peu ragoûtants était là devant nous.
L’assiette spéciale végétariens est composée d’un piment, d’un oignon, de bonbons et de sauce samouraï.
Ni une, ni deux, Vanessa dépose le cerveau et se précipite sur le piment. Et moi.. sur l’oignon que j’épluche (oui quand même, on devait l’éplucher au préalable). Vanessa engloutit rapidement le piment en évitant au maximum de le croquer. Et moi l’oignon, bon Dieu, quel supplice… J’ai des haut-le-cœur, je tente de faire passer le truc en mangeant un petit bout d’oignon en même temps qu’un bonbon. Vanessa m’aide. Puis on trempe des morceaux d’oignon dans la sauce. C’est dégueu au possible.
Bon an mal an, on parvient au bout du truc. BEURK

La station de ski de La Baraque de Fraiture (plus haut lieu de Belgique me semble-t’il), vous connaissez ? Il faut vous y rendre !
Descente 4 à 4 et retour dans Houffalize, nous sommes clairement plus entreprenants avec les voitures qui osent croiser notre chemin et c’est finalement un Monsieur avec sa petite fille, accosté à la sortie du magasin, qui veut bien nous avancer.
Il nous dépose sous un pont et nous indique de faire encore 100m, qu’une route vient de la droite où il y aura probablement plus de trafic.
Ni une ni deux, je fonce vers cette route. Et bingo, une voiture déboule et nous prend direct. L’auto-stop fonctionne considérablement mieux aujourd’hui, c’est top !

4. Tout schuss à la Baraque de Fraiture

La station de ski n’est pas très loin, on est déposés à l’entrée. Si on avait connu les lieux, on aurait demandé que la voiture nous avance mais encore une fois.. Sans savoir… La joie d’être arrivés là rapidement contraste avec le fait qu’on doive de nouveau courir pour rejoindre le chalet devant lequel il fallait prendre un nouveau selfie. M’enfin, on mord sur notre chique. Demi-tour, puis retour sur la route en coupant cette fois à travers bois.
Voir des tire-fesses en Belgique me fait toujours sourire mais tant mieux si on peut s’en contenter pour dévaler quelques courtes pentes.

Dans la précédente voiture on avait demandé au chauffeur où il était judicieux de se mettre pour repartir ensuite vers Bertogne. On n’a donc pas à se poser de questions une fois revenus sur la route principale, j’encourage Vanessa à courir pour rejoindre au plus vite l’indication de notre chauffeur. Mais nous n’aurons même pas eu le temps d’y parvenir, une chouette voiture nous fait monter, elle est spacieuse, il y a la clim, c’est agréable.

Et elle nous emmène jusqu’à Bertogne (un selfie devant l’administration communale qui prouve que nous sommes bien passés par ici..) et même un peu plus loin, quasi jusqu’à Bastogne. Pas possible pour elle de nous emmener au bout, elle nous laisse dans le village de Longchamps. Elle nous aura offert, avant cela, des chiques à la menthe après que nous lui ayons raconté nos histoires de piment et d’oignons…

Le hasard des rencontres, l’homme qui nous prend en charge ici, à qui nous racontons nos palpitantes aventures, nous annonce qu’il est justement le bourgmestre de Saint-Ode (i.e. Amberloup aussi donc, lieu de la première étape du jour). Egalement, lorsque j’évoque Bastogne et mon oncle passionné de la seconde guerre mondiale, que je suis Normand, bla bla bla.. Saint-Ode est justement jumelée avec Sainte-Mère l’Eglise. J’ose espérer que chacun des lecteurs qui parcourt ces quelques lignes a déjà entendu parler de Sainte-Mère l’Eglise ^^ et aura établi le lien.
On aurait aimé pousser plus loin la conversation mais voilà que le Parc Elisabeth est en vue.

5. Le Parc Elisabeth de Bastogne

Nous arrivons à cet endroit qui marquera la pause du midi à 11h40 en 7ème position.
Et nous voyons les autres binômes en train d’errer dans le Parc à la recherche de quelque chose, semble-t-il… Eh bien oui, une nouvelle mission fera gagner 15 précieuses minutes à celui qui la réalisera.
Et elle est corsée la mission ! Il faut retrouver une pièce de 20 cent cachée dans ce parc. Ah ah ah
On se met alors en quête de la fameuse pièce mais il faut se faire une raison, et ce même après qu’on nous ait indiqué une zone plus précise, la pièce ne sera découverte qu’après de longues années de recherches avec un détecteur de métaux. Et encore.. La pièce n’aura pas été retrouvée, pas même par celui qui l’avait cachée ^^

C’est l’entreprise Tartelettes et Paillettes qui s’occupe de régaler nos estomacs qui ne s’étaient toujours pas remis de l’improbable repas matinal.
Aussi, c’est l’occasion de nous replonger dans nos articles de journaux afin de retenir le maximum d’infos.

6. Bastogne, un arrière-goût de Bretagne ?

L’après-midi commence sur les chapeaux de roue. Nous sommes décontenancés par la tâche qui nous attend ; nous devons nous prendre en photo en train de réaliser 10 crêpes chez l’habitant.
Oh lala.. Le genre de mission que je trouve hyper difficile lorsque je regarde Pekin Express. Mais pas le choix, il faut avancer !

Nous essuyons un nombre considérable de refus avant de tomber sur LA maison qui nous accueille et nous permet de faire nos crêpes. Nous nous invitons chez Karine <3
Son mari, Bernard, dans le salon, entend notre histoire, notre mission, se prend littéralement au jeu de Lux’Express et annonce dès lors qu’il a du temps pour nous. Waouh super !

Une fois la mission réalisée, Vanessa aux commandes, nous empaquetons les crêpes et montons dans la voiture de Bernard qui est prêt à nous accompagner une bonne partie de l’apm.

7. Ancienne voie de chemin de fer de Bastogne

C’est sur le ravel de l’ancienne ligne 164 que nous présentons nos 10 crêpes aux juges sans doute pas forcément prêts à engloutir 15×10 crêpes pour le goûter..
Quoi qu’il en soit, c’est validé.
C’est également ici qu’on nous pose une question sur l’article de presse sur lequel nous aurons potassé à plusieurs reprises dès que nous pouvions le faire, c’est-à-dire lors de trajets en voiture essentiellement. Checked, de nouveau 🙂
Je suis excessivement déçu d’annoncer à Bernard que nous n’aurons plus besoin de lui étant donné qu’il faut continuer à pied. Pour une fois qu’on nous proposait de faire des bornes et des bornes avec le même chauffeur. Frustrant ! Il est tout autant déçu que nous d’ailleurs.

Il faut maintenant tirer au sort un handicap qui nous accompagnera pendant 2,7km à pied…

Notre handicap est connu, ce sont 2 cordes de crossfit que nous enroulons autour de nous avant de débuter une pseudo course rendue très difficile dans ces conditions.
L’ancienne gare de Bastogne est dépassée, je propose à Vanessa de prendre une partie de sa corde pour l’alléger.. Puis, comme je me sens relativement bien et que je me sens capable de courir plus vite, je lui prends finalement sa corde. J’ai donc les 2 cordes et le sac sur le dos.
La course est difficile mais nous parvenons à rejoindre le « binôme à la palette », le « binôme à la brouette », puis le « binôme aux jerrycans ». Dans notre malheur, je pense que nous n’avons pas été les plus mal lotis mais c’est réellement épuisés que nous parvenons à l’arrivée où je jette mes cordes et me sens revivre.

Nous découvrons le prochain lieu de passage ; Vaux-sur-Sûre.
Nous fonçons vers la route et, au bout de, peut-être 200m, qui voilà ???? B.E.R.N.A.R.D. !!!!!!!!
Bernard qui nous explique avoir vu d’autres concurrents sur le ravel. Il est allé jusque là et nous a attendus. Incroyable, je lui dis qu’il est La Providence même.
Je suis honteux de monter dans sa voiture alors même que je suis dégoulinant de sueur. Vanessa également. Mais nous sommes tellement soulagés de ce gain de temps..

Nous lisons alors plus attentivement les instructions de la prochaine mission : il faut se rendre au stand de tir de la kermesse de Vaux-sur-Sûre et se faire payer 5 tirs à la carabine. Il faudra alors se filmer à la manœuvre.

8. Vaux-sur-Sûre, ville fantôme ?

Nous arrivons à Vaux. Bernard me tend un billet de 10€.. C’est réellement gênant maintenant :/ Mais il insiste..
OK alors, faisons parler les carabines. Pour une ville en fête, tout ici semble bien désert, pas un bruit, aucune machine à sous en action, aucun cri d’enfants… Euh…
Effectivement, 2 autres équipes sont là en train de négocier avec la tenancière du stand pour qu’elle ouvre sa cahutte. Rien à faire, elle ne va certainement pas ouvrir pour 2-3 plombs, « c’est à 15h30 que j’ouvre !! ». On va éviter d’attendre alors.. C’est dans 1h !
Nous la filmons en train de refuser l’ouverture de son stand, pour donner la preuve qu’il était impossible de tirer. Et nous repartons !

Bernard est prêt à faire feu, direction le Lac de Neufchâteau.
Une voiture est sur nos talons alors que nous parvenons péniblement à Neufchâteau étant donné que nous suivons depuis plusieurs minutes un tracteur !
Plusieurs accès au lac, et aucune indication sur la carte. On se casse le nez sur le premier accès, puis tentons le second qui ne semble guère mieux. L’autre voiture est également là, les 2 binômes en sont sortis et courent autour du lac.
Eh ben on va faire pareil alors…

9. Combo paddle + Père Fouras sur le Lac de Neufchâteau

A vos gilets de sauvetage jeunes gens, et pagayez !
But du jeu, aller récupérer les 4 mots sur les bouées présentes sur le lac. Ca ne représente pas une grande distance mais étant donné notre équilibre précaire et notre inaptitude à diriger l’engin, nous y passons beaucoup de temps..
Enfin, les 4 mots sont réunis, tant bien que mal.
Il faut maintenant faire fonctionner ses méninges et trouver le mot mystère avec ces 4 indices : ABUS – REPONSE – AUTEUR – PASSE
… et même … … … … … … … …………………..
Il s’en passe des minutes sans trouver le fil conducteur 🙁
Nous désarmons et tentons tout de même de prendre l’indice supplémentaire pour lequel nous écoperons de 10’ de pénalité. Si nous abandonnons ou ne trouvons pas, c’est carrément 30’ de pénalité !
Indice supplémentaire : AUTORISATION

Après quelques minutes, nous trouvons finalement le mot :

réponse ici
DROIT

On se précipite, on sait que Bernard nous attend de nouveau pas loin..
Et c’est reparti, cette fois, à Leglise où il faut faire une photo devant le fleuriste « Rouge Pivoine ». Et non pas une photo à Leglise, devant l’église ! (ce qu’une équipe a malheureusement fait.. et qui lui coûtera 1h de pénalité.)

10. Léglise, on continue à 4

L’autre voiture et ses 2 binômes est de nouveau là en même temps que nous, décidément…
Nous trouvons difficilement le fleuriste planqué dans une petite rue en travaux et c’est quasiment tous les 3 en même temps que nous prenons nos selfies.
Avant de repartir, le binôme composé du papa Alain et sa fille Nadège s’invite dans notre voiture étant donné qu’il savait que la voiture avec laquelle ils étaient arrivés ne les conduirait pas jusqu’au bout. Bien joué ! Pas de problème pour nous, c’est la compétition oui, mais nous ne sommes pas aux avant-postes !

11. Arrivée à Libramont

Avant l’arrivée, il faut faire un crochet par le village de Grandvoir.
C’est cette fois bien devant l’église que nous devons nous rendre pour le traditionnel selfie. Nous prenons ce dernier à 4 🙂

Repartis précipitamment, nous ne prenons pas au plus court… Mais après quelques minutes, nous achevons notre périple à Libramont au même endroit qui nous avait vu partir le matin, 7h plus tôt.
Les parents de Vanessa sont là, quelques équipes aussi, 6 ou 7 je dirais sont aussi présentes. Il est temps pour nous de souffler, puis de remercier chaleureusement notre compagnon Bernard.
Les anecdotes fusent de tous côtés… Comparativement à hier, on a clairement fait une bien meilleure course.

Les derniers arrivent peu de temps après 17h, les résultats sont donnés vers 17h45.
Classement jour I : 14e
Classement jour II : 5e ex-aequo
Classement général : 12e

L’aventure est déjà terminée, c’était presque trop court. Mais j’imagine l’investissement en temps énorme qu’il a fallu pour parvenir à ce beau résultat. On remercie les 2 Thomas et Clément ainsi que tous les bénévoles qui ont permis à cet événement d’être une sacrée réussite.
Soyez fiers de ce que vous avez accompli ! Nous reviendrons avec plaisir l’année prochaine pour donner un coup de main 😉

Bernard !!

Trace GPS Lux’Express, jour I
Trace GPS Lux’Express, jour II

Une réponse à “Première édition du Lux’Express”

  1. Bonjour Vanessa et Stany un résumé au top……une aventure magnifique……encore merci de nous avoir accepté pour les derniers kilomètres et permis de terminer 4éme le dimanche et 4éme au final (perdu 30′ au lac avec le mot). On s’en souviendra longtemps…

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