Une nouvelle étape devait être franchie : la course de nuit.
Elle le fût ce 6 septembre 2009. L’objectif était simple : courir exclusivement de nuit pour voir comment le corps se « comportait », et anticiper quelques prochaines courses démarrant de nuit (Trail de l’Origole -78- début décembre avec un départ à 22h pour 75kms) ou au contraire, finissant la nuit (je pense notamment à l’Ecotrail qui démarre à 12h, et qui affiche 80kms)
Avec Olivier et Virgile, rdv était pris à Versailles, pour 23h, samedi 5 septembre.
Olivier nous embarque dans sa voiture, direction forêt de Rambouillet « je connais bien la forêt les gars, pas de soucis »…
Arrivé sur les lieux vers 23h30, on se prépare tranquillement, je remonte le collant au niveau des genoux, il ne fait pas si froid que ça (8-9°) et nous voilà partis sur la route, frontales « vissées » sur la tête, il est 23h50.
Nous rejoignons rapidement la forêt, et nous trompons de chemin tout aussi rapidement… La nuit, c’est sûr, on ne reconnaît rien !!
Pas grave, Olivier a la carte IGN, on devrait s’en sortir. Ce qu’il a fait à merveille… Notre guide était au top et les quelques pauses pour vérifier la carte, de temps en temps, faisaient finalement du bien à tout le monde !
Pause de 3 minutes au bout de 2h de course, on doit être à 19kms parcourus environ.
Je ne sais plus à quel moment, nous voyons au loin une biche, sans doute plus effrayée que nous ; elle se prend une clôture en voulant s’échapper… Une fois qu’on la dépasse, elle parvient finalement à s’en dépêtrer et repart rapidement. Ouf, elle n’avait pas l’air d’être blessée…
Des chats, des bruits, des visions étranges, des ombres flippantes, des arbres impressionants… « on dirait une personne pendue »… C’est vrai que c’est pas trop rassurant tout ça !
Les quelques descentes sont entamées toujours très prudemment, car les risques de se tordre une cheville sont omniprésents ! Olivier fait un magnifique vol plané sur du plat, étant à côté, j’ai pu parfaitement admirer ce plongeon de haut-vol !
Plus loin, dans un village, nous ne manquons pas de tomber sur les « djeun’z » de la commune, réunis sous l’incontournable abri-bus taggé. 2 d’entre eux font les kakous 2 minutes, perdent sûrement un poumon à vouloir courir plus vite que nous puisqu’ils s’arrêtent au bout de 200m et nous demandent au final pourquoi on court la nuit… lol
C’est vrai que ça doit paraitre dingue, pour le commun des mortels. Les conducteurs des voitures qui nous ont croisé ou dépassé sur les quelques rares routes empruntées ont dû être tout aussi étonnés de nous voir !
L’arrivée approche ; nous avions décidé de faire une première boucle de 35/40kms puis d’aviser et éventuellement repartir pour une autre boucle de 15kms. Les négociations quant à savoir si nous allions repartir ont été très courtes, je crois même pouvoir dire qu’elles n’ont jamais été évoquées !!!
On en a plein les pattes, il faut l’avouer !
4h45 de course, 39,4kms effectués, 345D+, 352D- c’est déjà pas si mal…
Olivier nous ramène dans Paris, il est 5h45 pour ma part, je me douche et me couche, fourbu.
Encore bravo pour cette performance !
Mdr pour les kakous de l’abri bus :p
Merci pour ce très sympathique récit qui retranscrit très bien cette 1ére nocturne .
J’en suis sûr, elle n’était que le début d’une longue sèrie…..
Olivier.
sympa la nocturne, ,j’adore courir la nuit , enfin sans trop se casser la figure!
bon par contre dans ton planning, euh euh origole puis raid 28 puis ecotrail ça me semble un peut trop. Ne peux tu mettre la prio sur une des 3? D’ici la, à bientôt pour un ouf et sinon éclatez vous aux terrils, c’est sympa comme course!!Bises
Ola
Super le blog et ça doit pas etre dacile de courir sur Paris. Bravo à toi pour tes perfs et surtout vu ton temps sur semi tu dois pourvoir attiendre les 3h sur marathons. Allez good run…..
Ciao
Run’30